Nous voilà de retour après une semaine passée dans les Pyrénées espagnoles à écumer les spots VTT, des Bardenas, en Navarre au congost de Mont-Rebei en Catalogne, en passant par Riglos et Ainsa en Aragon. Cerise sur le gâteau : la descente du Petit Train Jaune dans les Pyrénées Orientales le dernier jour.
En tout nous avons roulé 7 jours avec une météo de rêve et c’est paradoxalement dans le désert que nous avons eu le plus froid, notamment à cause du vent glacial qui y soufflait.
Le teaser vidéo de la semaine :
– Les Bardenas Reales –
Première étape donc : le désert des Bardenas Reales, un lieu hors du temps où l’ambiance est parfois irréelle. A cette période, le désert est vert, constellé de champs de blé qui ondulent sous les rafales de vent.
Une des nombreuses cabanes de berger rencontrées dans les Bardenas
Depuis le point de vue à l’entrée du désert on distingue bien le Castildetierra
Road to freedom!
On riderait bien là 🙂
Dans les Bardenas on roule principalement sur des pistes, les singles sont peu nombreux et de nombreuses zones sont totalement interdites notamment pour la préservation des rapaces. C’est le cas de la zone du Rallon et de son toboggan naturel que nous rêvions de rouler mais nous avons dû faire demi-tour avant de l’atteindre. Cette année, l’interdiction est valable jusqu’à fin août. Toutes les infos concernant les réglementations sont disponibles sur le très bon site (en français) : bardenas-reales.net
Nous avons suivi deux traces GPS récupérées sur Utagawa. La première, au départ du fameux Castildetierra nous a d’abord menés, par une piste jusqu’au Castillo de Peñaflor, curieux édifice naturel entouré de pins maritimes. Après un court passage grisant en single à flanc de falaise le tracé rejoint la piste du début et on attaque la montée à la Punta de la Estroza, un formidable point de vue à 360°.
C’est parti !
Castillo de Peñaflor
Depuis la Punta de la Estroza la vue s’étend à perte de vue.
Pas vilaine la vue !
Les Pyrénées encore bien blanches début mai
C’est par là qu’on descend
Il est bien là le Process 🙂
Poseur
Poseur bis
De là on descend plein pot pour rejoindre le barranco de Las Limas que l’on va suivre quasiment jusqu’au point de départ. La progression dans le barranc n’est pas aisée, et il faut sans cesse changer de rive en évitant les sables mouvants 🙂 Heureusement il n’y a pas beaucoup d’eau. Ca vaut quand même le détour mais on est content d’en sortir !
Dans le barranc
Les portages sont nombreux pour traverser les sortes de sables mouvants
Ambiance far west
Encore un portage
Le Castildetierra
Au départ de la seconde boucle
On est bien dans un désert 🙂
De la terre craquelée et une vieille cabane de berger, voici deux images qui résument bien le désert des Bardenas, un endroit unique et absolument dépaysant. Nous y retournerons hors période d’interdiction pour pouvoir rouler le fameux Rallón.
Kona et vieux canap’
La vidéo des Bardenas :
La trace GPS du 1er jour :
La trace GPS du second jour :
– Riglos – Villalangua –
Nous quittons ensuite les Bardenas en direction de Riglos, à 150 km à l’est, dans la province de Huesca, dont les célèbres Mallos sont réputés pour l’escalade, et on comprend pourquoi !
Cependant le terrain se prête également très bien à la pratique du VTT, et nous avions repéré un beau parcours au départ du hameau de Villalangua.
Nous avons profité de notre première après-midi sur place pour monter au mirador des los buitres, sur les hauteurs de Riglos, sous un soleil de plomb.
Le petit village de Riglos blotti au pied de ses falaises
Bienvenido a Riglos!
Dans le village
Ca va commencer à grimper
Après 3 km la piste se transforme en single et s’élève fortement pour rejoindre, 2 km plus loin, une autre piste menant au mirador. On passe alors à côté de l’Ermitage de la vierge de Marcuello qui mérite le détour.
Ermitage de la vierge de Marcuello
Depuis le mirador la vue est impressionnante
Nous avons passé la nuit au camping Armalygal, à Murillo de Gállego, entre Riglos et Villalangua, point de départ de la rando du lendemain. Nous étions pour ainsi dire seuls, dans un superbe environnement.
Un camping tip top, au coeur des oliviers
Le lendemain, direction donc le petit hameau de Villalangua pour suivre une trace GPS encore une fois récupérée sur Utagawa, qui s’annonçait physique et cassante et c’était bien le cas 🙂
Il fait frisquet lorsque nous attaquons, et le bonnet se supporte mais au fur et à mesure que nous nous élevons le soleil, de plus en plus présent, nous réchauffe.
Le soleil est appréciable
Salut 🙂
Ca monte, ça monte…
Après 10 km de montée régulière sur piste, qui nous fait prendre 600 mètres de dénivelé, nous passons un col et débouchons sur une portion de 5 km d’abord descendante, puis remontant fortement sur un single avant d’atteindre le début de la descente. Les choses sérieuses vont commencer !
Et ça descend !
Et ça continue !
Une descente épique : 5 km pour 600 mètres de D- 100 % sur single ! Des épingles bien serrées, du cassant, du roulant, toujours la vue sur les Pyrénées et une cascade. Assurément une des plus belles descentes du séjour, merci à l’auteur de la trace !
Là on entre dans le vif du sujet, Ainsa est tout simplement la Mecque du VTT enduro, en tout cas c’est ce qu’on nous avait dit. Et bien c’est vrai !
Tout ici est pensé autour de l’enduro avec une trentaine de circuits balisés ou non, au départ d’Ainsa ou des villages alentours.
Nous avions prévu de passer deux jours sur place et autant dire que le choix des parcours a été difficile. Nous avons finalement jeté notre dévolu sur le circuit ZZ-007 le premier jour, un rouge, pour tâter le terrain. Au programme : 25 km pour 825 mètres de D+ et la fameuse portion descendante « Maxiavalanche ». Un RÉ-GAL !! Et un concentré de ce pourquoi on roule 🙂 Des montées soutenues dans lesquelles il faut s’arracher, des descentes tantôt ultra roulantes et rapides tantôt cassantes et techniques, et pour ne rien gâcher des points de vue à couper le souffle tout le long.
Ainsa c’est un concentré de ride plaisir, il n’y a absolument rien à jeter ! Le terrain est très varié et les sentiers toujours très bien entretenus. Le balisage est quant à lui impeccable, à aucun moment nous n’avons cherché le chemin. On n’a plus qu’une envie c’est y retourner !
Montée paisible à l’ombre des chênes
Le pied…
… Encore le pied…
… Toujours le pied !
Le village médiéval d’Ainsa
Ainsa c’est un village médiéval qui mérite largement le détour. Déambuler dans les rues empierrées est très agréable. Et boire un coup sur la grande place est obligatoire 🙂
Depuis le balcon de la ville
Le second jour on est monté d’un cran en difficulté avec un circuit noir, le ZZ-020 appelé plus poétiquement Viaje al coño del mundo ou Voyage au con du monde, au départ du petit village de Margudgued. C’est 20 km et 977 mètres de d+ qui nous attendent.
C’est simple, en gros ça monte pendant 10 km puis ça descend pendant 10 autres. Les montées sont là-aussi très variées, du coup-de-cul vicieux à la longue piste « tranquille ».
Un des nombreux passages dans un lit de rivière
C’est par où là ?
Joli décor
Le point culminant du circuit se trouve à Morcat, un hameau complètement isolé et abandonné. La vue y est incroyable. On n’a pas envie d’en repartir 🙂
Pourtant ce qui nous attend ensuite est de tout premier ordre. Une descente technique à souhait dans la caillasse puis la terre meuble qui rappelle beaucoup les pistes de la Massana en Andorre.
Après ça le terrain change et on emprunte un sentier en balcon sous les pins extrêmement rapide jusqu’à rejoindre la civilisation.
En chemin il est possible de faire un petit détour par le « Coño del mundo ». Nous avons loupé l’embranchement…
En arrivant à Morcat
Il ne voulait plus partir…
On n’a pas pris le temps de faire des photos dans la descente, c’était trop grisant !
Dans le barranc
La vidéo d’Ainsa :
La trace GPS du 1er jour :
La trace GPS du second jour :
– Congost de Mont-Rebei –
Avant-dernière étape de notre trip : le congost de Mont-Rebei, que j’avais découvert à pied avec Djam il y a deux ans et dans lequel nous nous étions promis de revenir poser les crampons.
C’est donc ce que nous avons fait 🙂
Le défilé de Mont-Rebei est traversé par un sentier creusé à même la roche, au milieu de parois de plus de 500 mètres de haut. Au centre il ne fait pas plus de 20 mètres de large. Ambiance garantie !
Un pont suspendu marque l’entrée des gorges
Dans le vif du sujet
Le Kona profite de la vue
Vue d’ensemble sur le chemin
Ca continue…
Bientôt la sortie
Depuis l’extrémité sud des gorges
Après avoir passé les gorges nous avons poursuivi jusqu’à l’ermitage de la Mare de Déu, en restant rive gauche. Le chemin s’est avéré excellent pour le VTT, 100% single, souvent cassant, parfois très roulant, avec de bons raidars et de sacrée portions de descente !
Nous sommes revenus à la voiture par le même itinéraire.
Direction l’ermitage de la Mare de Déu de la Pertusa sur son éperon rocheux
Les gorges vues depuis l’ermitage
L’ermitage
Pause contemplative
Sur le chemin du retour
Dernier arrêt…
La vidéo de Mont-Rebei:
La trace GPS :
– La descente du petit Train Jaune –
Pas de photos pour cette étape, on a juste pris notre pied dans cette descente géniale !
– La carte du road trip et les étapes –
– Pratique –
Bardenas :
Hébergement : Camping Bardenas à Villafranca, à 20 km d’Arguedas, la principale porte d’entrée du désert. Confortable mais bruyant, notre emplacement était situé à proximité de la route. campingbardenas.com
Certaines zones du désert sont soumises à des restrictions d’accès. Toutes les infos sont disponibles en français sur l’excellent site bardenas-reales.net
Plusieurs itinéraires VTT sont balisés mais ils n’empruntent la plupart du temps que les pistes. Pour sortir un peu des sentiers battus, tout en respectant les interdictions (ce qui n’est pas toujours évident), on trouve plusieurs traces GPS sur Utagawa par exemple.
Riglos :
Hébergement : camping Armalygal à Murillo de Gállego, à 10 km de Riglos. Accueil très sympa et emplacements de rêve sous les oliviers face aux falaises de Riglos. armalygal-camping.com
Les possibilités pour rouler dans le secteurs sont très importantes. Le site est jalonné de sentiers qui invitent au ride. Nous avions récupéré deux traces GPS, toujours sur Utagawa, dont une de JPR31 que nous remercions chaudement !
Ainsa Zona Zero :
Hébergement : camping Ainsa – El Pueyo de Araguás. Accueil là aussi très sympa et camping quasiment pour nous tout seuls. Un petit single permet de rejoindre facilement le village depuis le camping. Le village d’ailleurs est à visiter absolument.
Concernant le ride, toutes les infos sont sur le site bttpirineo.com. C’est une véritable mine d’or qui permet de tout planifier avant son séjour. Tous les circuits y sont détaillés et on peut également télécharger les traces GPS. Vous trouverez sur place une carte qui recense tous les parcours et plusieurs panneaux d’affichage sont également présents aux départs des parcours dans le village. Ils font les choses bien à Ainsa !
Il y également sur place un magasin de vélo Intersport avec tout ce qu’il faut pour se dépanner et plus encore.
Mont-Rebei :
Le premier camping étant relativement loin des gorges, nous avons bivouaqué proche des parkings. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus idyllique mais ça permet d’attaque tôt et d’éviter la foule.
C’est un endroit très fréquenté. D’ailleurs un immense parking avait poussé depuis notre dernière visite il y a deux ans.
Le printemps est une bonne période pour découvrir Mont-Rebei, notamment car le niveau de l’eau est encore haut, qu’il ne fait pas trop chaud et qu’il n’y a encore pas trop la foule.
Petit Train Jaune :
Petit bonus de notre road trip : la descente du petit Train Jaune dans les Pyrénées Orientales. Comme on passait à côté on n’allait pas s’en priver.
Nous avons passé la nuit au camping de Fontpédrouse. Super accueil et vraiment pas cher : campingfontpedrouse.com
Freeride is not dead! En tout cas pas pour Fabio Wibmer, comme il nous le prouve dans cette vidéo impressionnante filmée dans les rues de Salzbourg en Autriche !
BRUBECK – YOUR BODYGUARD LA MARQUE BRUBECK est une marque spécialisée depuis de nombreuses années dans la création de vêtements thermiques pour le running, le fitness et le vélo entre autres. Leader dans les pays de l’est, BRUBECK distribue maintenant ses produits dans plus de 16 pays dont la France. Depuis 11 ans, nous nous sommes spécialisés …
C’est ce que propose la startup américaine GeoOrbital. Grâce à cette innovation, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et sans outil, vous aurez la possibilité de transformer votre vélo actuel en e-bike. Avec une autonomie de plus de 80 km et une vitesse de pointe atteignant 30 km/h, la roue électrique GeoOrbital …
On dirait que la transition DH / enduro s’est plutôt bien passée pour Sam Hill. Le pilote Nukeproof a en effet gagné la manche de Valberg, terminé deux fois à la 2de place et jamais au-delà du top 10. Et est-il besoin de le rappeler, tout ça en pédales plates !
España Bike Trip 2016 – des Bardenas à Mont-Rebei en passant par Ainsa
Une semaine de ride sous le soleil de l’Espagne
Nous voilà de retour après une semaine passée dans les Pyrénées espagnoles à écumer les spots VTT, des Bardenas, en Navarre au congost de Mont-Rebei en Catalogne, en passant par Riglos et Ainsa en Aragon. Cerise sur le gâteau : la descente du Petit Train Jaune dans les Pyrénées Orientales le dernier jour.
En tout nous avons roulé 7 jours avec une météo de rêve et c’est paradoxalement dans le désert que nous avons eu le plus froid, notamment à cause du vent glacial qui y soufflait.
Le teaser vidéo de la semaine :
– Les Bardenas Reales –
Première étape donc : le désert des Bardenas Reales, un lieu hors du temps où l’ambiance est parfois irréelle. A cette période, le désert est vert, constellé de champs de blé qui ondulent sous les rafales de vent.
Une des nombreuses cabanes de berger rencontrées dans les Bardenas
Depuis le point de vue à l’entrée du désert on distingue bien le Castildetierra
Road to freedom!
On riderait bien là 🙂
Dans les Bardenas on roule principalement sur des pistes, les singles sont peu nombreux et de nombreuses zones sont totalement interdites notamment pour la préservation des rapaces. C’est le cas de la zone du Rallon et de son toboggan naturel que nous rêvions de rouler mais nous avons dû faire demi-tour avant de l’atteindre. Cette année, l’interdiction est valable jusqu’à fin août. Toutes les infos concernant les réglementations sont disponibles sur le très bon site (en français) : bardenas-reales.net
Nous avons suivi deux traces GPS récupérées sur Utagawa. La première, au départ du fameux Castildetierra nous a d’abord menés, par une piste jusqu’au Castillo de Peñaflor, curieux édifice naturel entouré de pins maritimes. Après un court passage grisant en single à flanc de falaise le tracé rejoint la piste du début et on attaque la montée à la Punta de la Estroza, un formidable point de vue à 360°.
C’est parti !
Castillo de Peñaflor
Depuis la Punta de la Estroza la vue s’étend à perte de vue.
Pas vilaine la vue !
Les Pyrénées encore bien blanches début mai
C’est par là qu’on descend
Il est bien là le Process 🙂
Poseur
Poseur bis
De là on descend plein pot pour rejoindre le barranco de Las Limas que l’on va suivre quasiment jusqu’au point de départ. La progression dans le barranc n’est pas aisée, et il faut sans cesse changer de rive en évitant les sables mouvants 🙂 Heureusement il n’y a pas beaucoup d’eau. Ca vaut quand même le détour mais on est content d’en sortir !
Dans le barranc
Les portages sont nombreux pour traverser les sortes de sables mouvants
Ambiance far west
Encore un portage
Le Castildetierra
Au départ de la seconde boucle
On est bien dans un désert 🙂
De la terre craquelée et une vieille cabane de berger, voici deux images qui résument bien le désert des Bardenas, un endroit unique et absolument dépaysant. Nous y retournerons hors période d’interdiction pour pouvoir rouler le fameux Rallón.
Kona et vieux canap’
La vidéo des Bardenas :
– Riglos – Villalangua –
Nous quittons ensuite les Bardenas en direction de Riglos, à 150 km à l’est, dans la province de Huesca, dont les célèbres Mallos sont réputés pour l’escalade, et on comprend pourquoi !
Cependant le terrain se prête également très bien à la pratique du VTT, et nous avions repéré un beau parcours au départ du hameau de Villalangua.
Nous avons profité de notre première après-midi sur place pour monter au mirador des los buitres, sur les hauteurs de Riglos, sous un soleil de plomb.
Le petit village de Riglos blotti au pied de ses falaises
Bienvenido a Riglos!
Dans le village
Ca va commencer à grimper
Après 3 km la piste se transforme en single et s’élève fortement pour rejoindre, 2 km plus loin, une autre piste menant au mirador. On passe alors à côté de l’Ermitage de la vierge de Marcuello qui mérite le détour.
Ermitage de la vierge de Marcuello
Depuis le mirador la vue est impressionnante
Nous avons passé la nuit au camping Armalygal, à Murillo de Gállego, entre Riglos et Villalangua, point de départ de la rando du lendemain. Nous étions pour ainsi dire seuls, dans un superbe environnement.
Un camping tip top, au coeur des oliviers
Le lendemain, direction donc le petit hameau de Villalangua pour suivre une trace GPS encore une fois récupérée sur Utagawa, qui s’annonçait physique et cassante et c’était bien le cas 🙂
Il fait frisquet lorsque nous attaquons, et le bonnet se supporte mais au fur et à mesure que nous nous élevons le soleil, de plus en plus présent, nous réchauffe.
Le soleil est appréciable
Salut 🙂
Ca monte, ça monte…
Après 10 km de montée régulière sur piste, qui nous fait prendre 600 mètres de dénivelé, nous passons un col et débouchons sur une portion de 5 km d’abord descendante, puis remontant fortement sur un single avant d’atteindre le début de la descente. Les choses sérieuses vont commencer !
Et ça descend !
Et ça continue !
Une descente épique : 5 km pour 600 mètres de D- 100 % sur single ! Des épingles bien serrées, du cassant, du roulant, toujours la vue sur les Pyrénées et une cascade. Assurément une des plus belles descentes du séjour, merci à l’auteur de la trace !
La vidéo de Riglos et Villalangua :
– Ainsa Zona Zero –
Là on entre dans le vif du sujet, Ainsa est tout simplement la Mecque du VTT enduro, en tout cas c’est ce qu’on nous avait dit. Et bien c’est vrai !
Nous avions prévu de passer deux jours sur place et autant dire que le choix des parcours a été difficile. Nous avons finalement jeté notre dévolu sur le circuit ZZ-007 le premier jour, un rouge, pour tâter le terrain. Au programme : 25 km pour 825 mètres de D+ et la fameuse portion descendante « Maxiavalanche ». Un RÉ-GAL !! Et un concentré de ce pourquoi on roule 🙂 Des montées soutenues dans lesquelles il faut s’arracher, des descentes tantôt ultra roulantes et rapides tantôt cassantes et techniques, et pour ne rien gâcher des points de vue à couper le souffle tout le long.
Le massif du Mont Perdu
Toboggan naturel
Dans le petit village de Torrelisa
Ainsa c’est un concentré de ride plaisir, il n’y a absolument rien à jeter ! Le terrain est très varié et les sentiers toujours très bien entretenus. Le balisage est quant à lui impeccable, à aucun moment nous n’avons cherché le chemin. On n’a plus qu’une envie c’est y retourner !
Montée paisible à l’ombre des chênes
Le pied…
… Encore le pied…
… Toujours le pied !
Le village médiéval d’Ainsa
Ainsa c’est un village médiéval qui mérite largement le détour. Déambuler dans les rues empierrées est très agréable. Et boire un coup sur la grande place est obligatoire 🙂
Depuis le balcon de la ville
Le second jour on est monté d’un cran en difficulté avec un circuit noir, le ZZ-020 appelé plus poétiquement Viaje al coño del mundo ou Voyage au con du monde, au départ du petit village de Margudgued. C’est 20 km et 977 mètres de d+ qui nous attendent.
C’est simple, en gros ça monte pendant 10 km puis ça descend pendant 10 autres. Les montées sont là-aussi très variées, du coup-de-cul vicieux à la longue piste « tranquille ».
Un des nombreux passages dans un lit de rivière
C’est par où là ?
Joli décor
Le point culminant du circuit se trouve à Morcat, un hameau complètement isolé et abandonné. La vue y est incroyable. On n’a pas envie d’en repartir 🙂
Pourtant ce qui nous attend ensuite est de tout premier ordre. Une descente technique à souhait dans la caillasse puis la terre meuble qui rappelle beaucoup les pistes de la Massana en Andorre.
Après ça le terrain change et on emprunte un sentier en balcon sous les pins extrêmement rapide jusqu’à rejoindre la civilisation.
En chemin il est possible de faire un petit détour par le « Coño del mundo ». Nous avons loupé l’embranchement…
En arrivant à Morcat
Il ne voulait plus partir…
On n’a pas pris le temps de faire des photos dans la descente, c’était trop grisant !
Dans le barranc
La vidéo d’Ainsa :
– Congost de Mont-Rebei –
Avant-dernière étape de notre trip : le congost de Mont-Rebei, que j’avais découvert à pied avec Djam il y a deux ans et dans lequel nous nous étions promis de revenir poser les crampons.
C’est donc ce que nous avons fait 🙂
Le défilé de Mont-Rebei est traversé par un sentier creusé à même la roche, au milieu de parois de plus de 500 mètres de haut. Au centre il ne fait pas plus de 20 mètres de large. Ambiance garantie !
Un pont suspendu marque l’entrée des gorges
Dans le vif du sujet
Le Kona profite de la vue
Vue d’ensemble sur le chemin
Ca continue…
Bientôt la sortie
Depuis l’extrémité sud des gorges
Après avoir passé les gorges nous avons poursuivi jusqu’à l’ermitage de la Mare de Déu, en restant rive gauche. Le chemin s’est avéré excellent pour le VTT, 100% single, souvent cassant, parfois très roulant, avec de bons raidars et de sacrée portions de descente !
Nous sommes revenus à la voiture par le même itinéraire.
Direction l’ermitage de la Mare de Déu de la Pertusa sur son éperon rocheux
Les gorges vues depuis l’ermitage
L’ermitage
Pause contemplative
Sur le chemin du retour
Dernier arrêt…
La vidéo de Mont-Rebei:
La trace GPS :
– La descente du petit Train Jaune –
Pas de photos pour cette étape, on a juste pris notre pied dans cette descente géniale !
– La carte du road trip et les étapes –
– Pratique –
Bardenas :
Hébergement : Camping Bardenas à Villafranca, à 20 km d’Arguedas, la principale porte d’entrée du désert. Confortable mais bruyant, notre emplacement était situé à proximité de la route. campingbardenas.com
Certaines zones du désert sont soumises à des restrictions d’accès. Toutes les infos sont disponibles en français sur l’excellent site bardenas-reales.net
Plusieurs itinéraires VTT sont balisés mais ils n’empruntent la plupart du temps que les pistes. Pour sortir un peu des sentiers battus, tout en respectant les interdictions (ce qui n’est pas toujours évident), on trouve plusieurs traces GPS sur Utagawa par exemple.
Riglos :
Hébergement : camping Armalygal à Murillo de Gállego, à 10 km de Riglos. Accueil très sympa et emplacements de rêve sous les oliviers face aux falaises de Riglos. armalygal-camping.com
Les possibilités pour rouler dans le secteurs sont très importantes. Le site est jalonné de sentiers qui invitent au ride. Nous avions récupéré deux traces GPS, toujours sur Utagawa, dont une de JPR31 que nous remercions chaudement !
Ainsa Zona Zero :
Hébergement : camping Ainsa – El Pueyo de Araguás. Accueil là aussi très sympa et camping quasiment pour nous tout seuls. Un petit single permet de rejoindre facilement le village depuis le camping. Le village d’ailleurs est à visiter absolument.
Concernant le ride, toutes les infos sont sur le site bttpirineo.com. C’est une véritable mine d’or qui permet de tout planifier avant son séjour. Tous les circuits y sont détaillés et on peut également télécharger les traces GPS. Vous trouverez sur place une carte qui recense tous les parcours et plusieurs panneaux d’affichage sont également présents aux départs des parcours dans le village. Ils font les choses bien à Ainsa !
Il y également sur place un magasin de vélo Intersport avec tout ce qu’il faut pour se dépanner et plus encore.
Mont-Rebei :
Le premier camping étant relativement loin des gorges, nous avons bivouaqué proche des parkings. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus idyllique mais ça permet d’attaque tôt et d’éviter la foule.
C’est un endroit très fréquenté. D’ailleurs un immense parking avait poussé depuis notre dernière visite il y a deux ans.
Le printemps est une bonne période pour découvrir Mont-Rebei, notamment car le niveau de l’eau est encore haut, qu’il ne fait pas trop chaud et qu’il n’y a encore pas trop la foule.
Petit Train Jaune :
Petit bonus de notre road trip : la descente du petit Train Jaune dans les Pyrénées Orientales. Comme on passait à côté on n’allait pas s’en priver.
Nous avons passé la nuit au camping de Fontpédrouse. Super accueil et vraiment pas cher : campingfontpedrouse.com
Le Kona Process 134 DL
Ces 7 jours de ride ont été l’occasion de tester le Kona Process 134 DL. Le compte-rendu détaillé de cet essai est disponible ici : ilovebicyclette.com/2016/05/21/essai-du-kona-process-134-dl-2016
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BRUBECK – YOUR BODYGUARD LA MARQUE BRUBECK est une marque spécialisée depuis de nombreuses années dans la création de vêtements thermiques pour le running, le fitness et le vélo entre autres. Leader dans les pays de l’est, BRUBECK distribue maintenant ses produits dans plus de 16 pays dont la France. Depuis 11 ans, nous nous sommes spécialisés …
Passer au vélo électrique en changeant simplement de roue
C’est ce que propose la startup américaine GeoOrbital. Grâce à cette innovation, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et sans outil, vous aurez la possibilité de transformer votre vélo actuel en e-bike. Avec une autonomie de plus de 80 km et une vitesse de pointe atteignant 30 km/h, la roue électrique GeoOrbital …
Welcome to Enduro Sam Hill
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